Stéphanie Godier (Directrice Générale de REA) et Laurent Londeix (Délégué Régional Provence Côte d’Azur d’Orange et Trésorier de REA) ont, tour à tour, présenté cet outil qui a fait ses preuves depuis 2015, date de son lancement dans les Alpes Maritimes.
Présent dans le Var depuis 2 ans, il s’étend aujourd’hui à la Région Sud et offre aux entreprises une porte d’entrée sur la Recherche Publique.
Un outil opérationnel à destination de quelles entreprises ?
Toutes celles qui souhaitent se différencier de leurs concurrents en développant leur innovation, accroitre leur profitabilité et leur compétitivité grâce au soutien de la Recherche, sans distinction (TPE, PME PMI, start-ups, grandes entreprise) et tous secteurs d’activité confondus.
Pour quels types de collaborations ?
Le périmètre des collaborations est très large, et les livrables sont fonction des problématiques rencontrées par les entreprises.
Les partenariats qui voient le jour sont multiformes (stage étudiant encadré par un enseignant chercheur, projet tuteuré, thèse, contrat cadre de collaboration de recherche pour n’en citer que quelques-uns) et concernent des thématiques variées (scientifiques, process, production, marketing, business etc).
A quel coût ?
Aucun concernant l’identification de l’expertise au sein du tissu académique, la mise en relation, ainsi que l’accompagnement RUE tout au long du process.
La rémunération des équipes de Recherche est variable ; elle est fonction de l’envergure du projet qui aura été préalablement défini entre l’entreprise et le laboratoire / université / écoles.
Au cas par cas, le Dispositif RUE aiguille les entreprises vers les opportunités de financements disponibles (appels à projets, subventions Cifre, Labex, bourses Région Sud, Crédit Impôt Recherche etc.).
Des entreprises pleinement satisfaites, prêtes à reconduire l’expérience
Pour Eddie Gaignaire, gérant de Boxed (commercialisation de la solution Vuböks), interrogé lors du webinaire, la collaboration qui a vu le jour au printemps dernier avec l’EDHEC, l’a aidé dans la problématique commerciale qu’il rencontrait.
Pleinement satisfait il a reconduit la collaboration avec la Business School pour les prochains mois, en axant le partenariat sur le développement de son produit à l’international.
Delphine Raoux Médecin pathologiste chez Médipath (cabinet médical d’anatomie pathologique) a, quant à elle, mis en lumière l’apport de la collaboration engagée avec l’IMSIC (Institut méditerranéen des Sciences de l’Information et de la Communication) autour d’un projet de développement de l’IA dans l’aide au diagnostic des médecins. Impliqués sur d’autres projets innovants, l’entreprise réfléchit actuellement à la mise en place d’autres partenariats.
Pour en savoir plus, concernant les étapes clés du process, leurs mises en œuvre, les résultats du Dispositif RUE, le webinaire est disponible en replay.
TPE-PME-PMI adhérentes à l’UIMM Côte d’Azur, dernières semaines pour décrocher un chèque Innovation de 10’000€ !
Depuis 2018 l’UIMM Côte d’Azur(l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) avec le soutien de F2i (Fonds pour l’innovation dans l’industrie) se sont associés à Recherche et Avenir dans la mise en œuvre d’un projet d’aide au financement de l’innovation des TPE-PME-PMI de la Métallurgie.
Développer un projet collaboratif et bénéficier d’un chèque innovation d’une valeur de 10.000 €
Ce dispositif s’adresse aux industriels désireux de s’appuyer sur l’expertise des laboratoires de Recherche / Université pour les aider dans leurs projets (technologiques, services, procédés ou business).
Il récompense sous la forme d’un cofinancement de 10’000€ les entreprises engagées dans une collaboration avec le monde académique, sous réserve que celle-ci ait été initiée via le Dispositif RUE. Ce dernier accompagne gracieusement les entreprises tout au long de la mise en œuvre de cette collaboration, des premières phases d’analyse des besoins et verrous, à la mise en relation avec l’expert scientifique jusqu’à la définition et la mise en place du projet.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 septembre 2021 (dossier de candidature transmis sur demande).
La délibération du jury ainsi que la publication des résultats interviendront avant le 15 octobre 2021.
CONDITIONS D’ELIGIBILITE
– avoir moins de 400 salariés
– être membre de l’UIMM Côte d’Azur
– avoir intégré le Dispositif RUE
– s’être engagé dans un investissement (impliquant la valorisation RH) au moins égale au montant financé par le Chèque Innovation
Remise des prix lors de l’AG UIMM Cote d’Azur – 28 février 2019
Témoignages des 3 entreprises lauréates (Jury 2019)
Hubert Dommartin, Directeur Général d’Aqua Lung France – La Spirotechnique I.C. : « La Spirotechnique au sein du groupe Aqua Lung, leader mondial des équipementiers de plongée, développe des détendeurs avec une approche empirique depuis plus de 70 ans. Même si cela fonctionne, nous avons voulu aller plus loin et grâce au Dispositif RUE, qui nous a sollicités et accompagnés, nous avons développé un partenariat avec le CEMEF, le centre de recherche commun de Mines ParisTech et d’ARMINES. Grace à cette collaboration et au travers d’une thèse, nous espérons obtenir un simulateur numérique du fonctionnement du détendeur nous permettant de développer de meilleurs détendeurs avec un délai de développement raccourci. »
Adrien Ricciardi, Ingénieur inventeur et porteur du projet chez Electronie :« ce chèque Innovation va nous permettre de concrétiser notre projet de clé cryptée, une solution de gestion de mots de passe sécurisée 100% française, garantissant un haut niveau de sécurité, une robustesse approuvée et une confidentialité maximale. Le dispositif RUE nous permet de collaborer avec le Laboratoire ESIEA de cryptologie et de virologie opérationnelles, pour améliorer et renforcer le chiffrement de notre produit. Cette collaboration donnera lieu à la certification du produit à un niveau militaire et nous permettra de viser les marchés publics français, européens et internationaux. »
Marine Hall, Directrice Administrative et Financière chez Areco :« Areco se développe depuis 20 ans à Grasse et s’entoure régulièrement de partenaires locaux. A ce titre, nous remercions particulièrement l’UIMM Côte d’Azur, le fonds F2I et Recherche et Avenir qui porte le dispositif RUE, grâce auquel nous avons obtenu de chèque. Le projet de rayon du futur pour lequel nous sommes primés ce soir s’appuie sur une preuve de concept d’Intelligence artificielle développée par l’INRIA et capable de reconnaître les fruits et légumes dans le but de proposer des services digitaux aux magasins agro-alimentaires ainsi que de l’information aux clients pour encourager la consommation de produits frais et lutter contre le gaspillage alimentaire. Il s’agira alors de travailler sur le comportement des usagers afin d’adapter l’offre des magasins. Michel Gschwind, dirigeant d’Areco, regrette d’être absent ce soir et vous remercie chaleureusement de l’attribution de ce prix qui récompense l’équipe qui porte ce projet, Frédéric Richard et Nicolas Decorde. »
Depuis bientôt 14 ans le Workshop REA rassemble des experts autour des thématiques de notre temps. La prochaine édition rassemblera 12 intervenants venus d’horizons différents autour de 3 tables rondes dont chacun des 3 modérateurs nous livrent un aperçu.
♦Véhicule autonome : un robot au service de la mobilité
Table ronde #1 animée par Laurent Londeix (Orange) avec la participation de Laurent Bouzige (Toyota), Rémy Bendahan (IMRA), Jérôme Haerri (Eurecom), Marina Teller (DL4T-UCA).
De par sa capacité à se diriger par lui-même en tenant compte de son environnement, le véhicule autonome peut être assimilé à un « robot transporteur ». Alors que les premiers essais de ce type de véhicule ont eu lieu ces dernières années avec plus ou moins de succès, l’acceptabilité et la fiabilité de tels robots restent à démontrer en particulier dans un environnement où véhicules autonomes et véhicules classiques vont devoir cohabiter plusieurs années.
Notre table ronde se propose d’aborder le sujet tant d’un point de vue sociétal que technologiques à travers les questions suivantes :
* Les technologies actuelles permettent-elles une diffusion à grand échelle de ce type de véhicule ? Quels sont les enjeux restant à résoudre ?
* Les nouveaux usages de la mobilité vont-ils transformer profondément le design et les fonctions de « l’automobile robotisée » ?
* L’humain est-il prêt à confier sa vie à un robot ? Duels sont les enjeux juridiques et sociologiques à adresser pour permettre ce déploiement ?
♦ Les robots dans l’Industrie 4.0
Table ronde #2 animée par Laetitia Pineau (Cibl-Is) avec la participation d’Éric Psaïla (Thales DMS), Emmanuel Viale (Accenture), Eve Saint-Germes (GREDEG-UCA), Sylvie GIBERT(CEA)
L’utilisation de la robotique s’intensifie au niveau mondial et s’accélère dans l’industrie. Selon les derniers chiffres de la Fédération Internationale de la Robotique (IFR), le stock mondial de robots industriels a doublé au cours des dix dernières années et cela n’est pas sans conséquence sur nos sociétés et sur le marché du travail.
Là où certains craignent de perdre leur emploi dans les années à venir, d’autres voient dans cette vague technologique et sociétale, des opportunités de création d’emplois et de transformation du travail. On peut ainsi se demander à quoi ressemblera le monde du travail de demain, avec les progrès phénoménaux de la robotique (et de l’intelligence artificielle).
Notre atelier se focalisera donc sur les points suivants :
* Les enjeux de productivité
* La libération de la pénibilité
* L’impact sur le travail et sur les hommes et les femmes
♦ Robotique et santé : enjeux du handicap et du vieillissement
Table ronde # 3 animée par Anne-Laure Rollet (CNRS) avec la participation de Patrick Chanudet (Borobo), Michel Leduc (AXYN Robotique), Jean-Pierre Merlet (INRIA), Dayle David (LAPCOS).
Il y a bientôt 40 ans le monde de la santé rencontrait celui de la robotique. Les premiers robots chirurgiens furent conçus et utilisés sur des patients au début des années 1980. Lorsque l’on pense à robotique et santé, on pense alors en premier à ce type de robots et à leurs avantages sur l’humain : précision, répétabilité, insensibilité au stress ou à la fatigue, miniaturisation…
Mais la robotique s’invite au-delà de ces applications pointues. Elle peut également apporter un soulagement dans les tâches répétitives des soignants ou aider à la maison les personnes affaiblies physiquement ou mentalement. Les progrès considérables de la robotique s’appuient sur d’importantes avancées dans les domaines des matériaux, de la physique, de l’informatique (hardware et software), des mathématiques, etc.
Cette avancée de la robotique dans le domaine de la santé nous amène à nous intéresser à la méthodologie de l’innovation dans ce contexte, à notre rapport à ces robots et à la répartition des responsabilités et des pouvoirs.
Notre table ronde traitera plus particulièrement de ces enjeux :
À l’occasion de la 14ème édition du Workshop annuel REA le 30 janvier prochain, chercheurs et étudiants, dirigeants d’entreprises et acteurs économiques débattront autour de l’impact de la robotique dans l’innovation.Dans le domaine industriel, la robotique produit des automates réalisant des fonctions précises sur des chaînes de montage, notamment des engins capables de se mouvoir dans différents milieux dangereux (pollués, radioactifs, aériens, sous-marins, spatiaux…).
Outre l’industrie, la robotique intéresse également le secteur de l’automobile avec les véhicules dits autonomes, et le secteur médical, qui propose diverses prothèses (exosquelettes) ou une assistance aux chirurgiens.
La robotique s’est également étendue au marché grand-public avec des engins capables d’assurer seuls certaines fonctions (aspirateurs, tondeuses à gazon, transport de charge…) ou proposant des activités ludiques (robots compagnons, robots jouets…).
On peut s’interroger sur la vision à long terme des « inventeurs » qui créent ces robots sensés remplacer ou aider l’homme. Ont–ils réfléchi à leur implication en termes d’équilibre tant social, qu’économique ?
Depuis leur création, les robots jouent un rôle croissant et impactant dans notre société. Les défis technologiques de la robotique sont multiples, autant que les impacts sociétaux qu’ils induisent.
Si la robotisation présente de nombreux avantages pour l’Homme (préserver sa vie dans des situations à risque, l’aider dans l’acceptation du vieillissement…), elle présente également des inconvénients (déshumanisation…) qui seront à lister et à considérer afin de ne pas se laisser déborder et tendre vers une perte de contrôle, un point de non-retour joliment nommé Singularité… la même que celles tapies au cœur des trous noirs…
L’enjeu est donc de taille et mérite que l’on y consacre ce Workshop.
Douze experts et trois modérateurs issus d’horizons différents qui s’exprimeront sur ce sujet incontournable au cours des trois ateliers suivants :
▲ 9h00-10h00 : Véhicule autonome : un robot au service de la mobilité Quels modèles de véhicule pour répondre à la mobilité ?
Communication et performance : développements technologiques
Sécurité et responsabilité : enjeux sociétaux et juridiques
▲ 10h15-11h15 : Les robots dans l’Industrie 4.0 Les enjeux de productivité
La libération de la pénibilité
L’impact sur le travail sur les hommes et les femmes
▲ 11h30-12h30 : Robotique et santé : enjeux du handicap et du vieillissement Exosquelette ou assistance médicale
Robot compagnon ou maintien à domicile
Vers le transhumanisme ?
Stéphane Pouffary interviendra en tribune pourl’ONG ENERGIES 2050 il s’interrogera sur comment la robotique peut se mettre au service du défi climatique.
25 ans après avoir découvert la première exoplanète, l’astronome suisse Michel Mayor, vient de remporter début octobre le prix Nobel de physique 2019.
L’occasion pour l’équipe de Recherche et Avenir de saluer celui qui fut l’illustre invité du Festival de Recherche REA en 2016.
Michel Mayor, prix Nobel de Physique 2019
Nous nous réjouissons du prix Nobel attribué ce mois-ci à Michel Mayor pour la découverte de la première exoplanète gravitant autour d’une étoile de type solaire.
Nous félicitons vivement Michel Mayor que REA a eu l’honneur et le plaisir de recevoir dans le cadre du Festival de la Recherche en 2016
Anne-Laure Rollet Présidente de Recherche et Avenir